Héritage
14 mai 2024
Héritage
14 mai 2024
Il y a 120 ans, un jeune Roumain du nom de Constantin Brâncuși traversait l’Europe à pied pour venir s’installer à Paris. C’est dans cette ville où il a passé le restant de sa vie, que son travail est aujourd’hui consacré via un exposition rétrospective inédite présentée jusqu’au 1er juillet 2024 au Centre Pompidou.
Réduisant les formes à leur essence, Brancusi a révolutionné le geste et introduit l’abstrait dans sa discipline. La taille directe et le poli, la réduction radicale des silhouettes à des géométries simples, l’art des détournements, des renversements et des superpositions, les équivoques entre le féminin et le masculin, le primitivisme africain et roumain, ont entre autres, constitué son œuvre. Un langage moderniste à part, que l’on retrouve partout dans la création contemporaine.
À la façon dont Brancusi sculptait l’essence des choses, les artistes, designers et architectes du moment — Léa Bigot, Anna Karlin, Vince Skelly, Axel Chay, Bisa Studio, Cobalto Studio — capturent l’esprit de la matière (bronze, fer, marbre, pierre et bois) via des pièces pures et puissantes qui se passent d’artificialité. Retour sur l’influence de l’inventeur de la sculpture moderne.
Métier
SCULPTEUR
Forme
SIMPLE
Style
PRIMITIF
Obsession
COLONNE
Série « A Conversation with Trees » par Vince Skelly
« Autoportrait dans l’atelier » par Constantin Brâncuși
« Mademoiselle Pogany » par Constantin Brâncuși, 1913
« Le Phoque » par Constantin Brâncuși, Centre Pompidou